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C’est le bilan des crimes communistes

Le Livre noir du communisme est une édition réaliste qui aurait dû être préfacé par François Furet, disparu. Il considérait ce livre comme le complément de son best-seller Le Passé d'une illusion, dans lequel il s'interrogeait sur cette passion politique qui a poussé tant d'hommes à commettre tant de massacres avant, bien souvent, d'être broyés par le système qu'ils avaient servi. Ce livre constitue trois ans de travail, l'éditeur a réussi a fait paraître le livre pour le 80e anniversaire d'octobre 1917. C’est le premier bilan, à l'échelle mondiale, des crimes commis par les régimes communistes. Comptabilité terrifiante : les diverses tentatives de construction de «l'homme nouveau» ont provoqué, de par le monde la mort d’au moins 85 millions de personnes. Sous la direction de Stéphane Courtois, une dizaine d'historiens se sont réparti la tâche selon leurs compétences régionales sur l'URSS qui occupe près du tiers de l'ouvrage, des archives locales et des travaux de la nouvelle génération d'historiens russes, une synthèse accablante sur des méthodes qui servirent de modèle dans le monde entier. A partir des archives de la période 1917-1921, il montre que l'exercice de la «terreur comme mode de gouvernement» fut conçu bien avant le déclenchement de la guerre civile et n'en fut donc pas une conséquence : l'impulsion criminelle, très précoce, revient à Lénine. Staline ne fit que reprendre l'héritage d'une dictature livrant une guerre à toute la société.

« Le communisme c’est le développement de l’impulsion criminelle »

Le bilan soviétique (environ 15 millions de morts) fut largement dépassé par la Chine de Mao dont la fourchette des victimes oscille entre 45 et 72 millions de morts. Le maoïsme ajoute cette particularité d'avoir voulu «rééduquer une société tout entière». Mais la palme de la folie meurtrière revient aux Khmers rouges, qui ont éliminé, de 1975 à 1979, entre 1,3 et 2,3 millions de personnes sur une population de 7,5 millions de Cambodgiens. L'addition entreprise par Le Livre noir se poursuit avec l'Europe de l'Est, la Corée du Nord, l'Afrique, l'Amérique latine. Structure internationale paramilitaire dirigée par Moscou et qui, au cours de la guerre d'Espagne, assassina quantité de membres des Brigades internationales qui n'étaient pas «dans la ligne». Quand des charniers de 11000, 9000, 3000  victimes de Staline sont découverts la presse française n'en a souffle pas mot. Le Front national réclame un «Nuremberg du communisme». Pour la plupart les anciens communistes, maoïstes ou trotskistes, les auteurs du Livre noir, qui s'affirment de gauche s'accordent avec Stéphane Courtois pour «ne pas laisser à une extrême droite de plus en plus présente le privilège de dire la vérité : c'est au nom des valeurs démocratiques, et non des idéaux national-fascistes, que l'on doit analyser et condamner les crimes du communisme».

Le communisme doit être condamné pour crime contre l’humanité

Stéphane Courtois s'interroge sur le mystère qui a entraîné des militants engagés dans une «logique de combat politique vers une logique d'exclusion, puis vers une logique éliminationniste et, enfin, exterminationniste de tous les éléments impurs (non communistes).

Au bout de cette logique, il y a le crime contre l'humanité». Tous les termes du débat sont ainsi résumés. Les crimes en cause, massifs, figurent parmi les sommets de l'horreur du 20em siècle, le «crime de masse constitue le dénominateur commun, voire l'essence, du communisme. L'absence de liberté et la répression quotidienne sont des critères du communisme universels. Stéphane Courtois voudrait que soit jugé le communisme pour crime contre l’humanité. Les dégâts humains rivalisent dans l'horreur pour le communisme et le nazisme, les idéologies universaliste par la révolution d’un côté, et de l’autre  l'exaltation au profit d'un seul peuple. Par l'élimination en URSS de certaines couches sociales (y compris femmes et enfants) il semble légitime de parler de «génocide» ainsi que pour des Khmers rouges. L'on peut discuter sans fin sur la comparaison entre nazisme et communisme et sur l'ampleur respective des malheurs qu'ils ont provoqués (25 millions de victimes en douze ans de nazisme; plus de 85 millions en quatre-vingts ans de communisme), le nazisme : la stérilisation de masse, l'assassinat des handicapés et malades mentaux, les expériences scientifiques mortelles sur des cobayes humains. Le communisme : condamnation Europe de l'Ouest, l'URSS a participé avec les Alliés à la chute du nazisme et les militants communistes ont lutté, à partir de juin 1941, aux côtés des Résistances européennes. Ajoutons l'attachement frivole à l'idée de révolution qu'illustre la «Guevaramania», alors que le «Che», qui brassait camps de travail et pelotons d'exécution, n'était pas un héro de Disneyland. Beaucoup de militants et d'intellectuels ont chanté les mérites de Staline et de Mao. Beaucoup avancent qu'ils «ne savaient pas». Ignorance complice et aveuglement coupable : dans les années 50 et 60, les crimes devenaient incontestables. Des intellectuels communistes français, agrégé d'histoire, pouvait encore écrire, en 1978, que le pouvoir léniniste «a été sans doute un des gouvernements révolutionnaires de l'Histoire qui s'est le plus appliqué à ménager les vies» et dont les premières années «ont fait faire de manière irréversible à la société russe un bond en avant considérable sur le plan des libertés réelles et formelles».  Aujourd'hui, plus personne ne défend le stalinisme, le maoïsme, ni cette «cruauté nécessaire».

 Le PCF et sympathisants gauchistes ont rompu avec leur passé mais sans y réfléchir ni s'expliquer mais aujourd’hui ce communisme renait de ces cendres par MELENCHON.

 Rendez vous compte que vous avez voté pour ce fou à l’image de ce passé 

A.P