JEAN JAURES TUE PAR UN "VILLAIN"

 

Né dans le Tarn et assassiné le 31 juillet 1914  il s’est opposé farouchement à la 1ère guerre mondiale (Un autre opposant puissant à la guerre était Joseph Sarto dit  « Pie X » lui est mort le 20 août 1914 à Rome de douleur de ne pas avoir pu empêcher cette guerre.) Issu d’une famille bourgeoise, Il est le fondateur du journal l’Humanité. Ce penseur pacifiste et  philosophe a bâti une pensée qui correspond à une époque, un socialisme républicain et légaliste. Laïc, il est ouvert aux idées religieuses internationalistes et pacifistes, c’est un patriote , il souhaite que le peuple agisse par les voies des urnes. Il croit par-dessus tout en la justice. Fermement opposé à la peine de mort, il estime que les hommes peuvent échapper à la fatalité de la misère et de la violence s’ils évoluent, c’est pourquoi il souhaite que tous les enfants du peuple aillent à l’école. Jaurès est un humaniste, qui met ses talents au service de la démocratie pour un monde meilleur. Il croyait au progrès, il voulait la justice sociale, il était à la fois pacifiste et patriote. Le socialisme était encore jeune, Il est évident qu'il n'a pas connu les dérives socialistes dans le monde, de la Russie, de l’Allemagne, ni celle de la  France ou le mot socialiste signifie aujourd’hui corruption et malhonnêteté, horreurs dans l’histoire du XXem siècle.Gens de centre gauche rejoignez un nouveau parti qui réunirait des démocrates et sortez ce mot socialiste du vocabulaire politique , il devenu abject après ces horreurs du  XXème siècle qu’il a porté. Jean Jaurès se battait pour le progrès social c’était un réformiste, ce n'était pas un homme de violence, mais bien au contraire de dialogue. Il voulait améliorer la condition ouvrière, en termes d'horaires, de congés, de retraites… des choses humbles mais concrètes. Fondamentalement, il se positionnait du côté des pauvres. Il croyait beaucoup aux coopératives de production, notamment. Sans vouloir forcer le trait, ce n'était pas un adepte de la guerre sociale, il ne considérait pas les patrons comme des ennemis. Ce dont il rêvait, c'était d'un patronat humaniste et la réconciliation des classes.